Creatures of Darkness
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 Les Elfes

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Snowdark
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Snowdark


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MessageSujet: Les Elfes   Les Elfes EmptyLun 16 Aoû - 12:35

Esprits élémentaires de l’air, mais aussi des forêts et des collines, ils sont aussi bien mâles que femelles ; dans ce dernier cas, on dit « une elfe ». Les elfes sont issus de la mythologie scandinave, où ils incarnent les esprits des morts, mais le terme anglo-saxon elf les assimile aux fées et autres membres du Petit Peuple en général. Le terme « elfe » recouvre ainsi des créatures relativement différentes, qu’il s’agit d’inventorier de manière plus précise.



Fées, démons ou seigneurs ?


Dans les légendes nordiques, les elfes se divisent en elfes clairs et elfes noirs. Les elfes clairs, qui évoluent dans l’air, s’apparente aux sylphes et aux anges, tandis que les elfes noirs, ayant fait le choix de demeurer dans les profondeurs de la terre, s’identifient aux nains, aux gnomes et aux démons.



Les elfes des forêts sont des petits personnages ailés, d’apparence et de taille enfantine, dont la peau est souvent de la couleur verte. Ils volent dans les frondaisons des arbres, et sont reconnaissables à leurs yeux malicieux étirés sur les tempes et à leurs oreilles pointues très caractéristiques. Ils s’apparentent alors aux fées sylvestres, dont ils sont les pendants masculins.



Les elfes nobles, enfin, ressemblent en tout point à des êtres humains de haute taille, dotés d’une fière beauté et d’un comportement raffiné, vêtus à la façon des seigneurs du Moyen Age. Ils ne s’apparente aux elfes des forêts que par leurs oreilles pointues, dites « oreilles d’elfes ». Les elfes de Tolkien font partie de cette catégorie.



Les Tuatha dé Danann


Ces elfes s’inspirent des Tuatha dé Danann, ou « tribus de la déesse Dana » - Dana étant une déesse-mère du panthéon celtique -, peuple elfique originaire des mystérieuses îles du nord du monde (sans doute Hyperborée), qui furent jadis les occupants de la verte Irlande, après en avoir chassé les Fir Bolg, « hommes-foudres », peuple de forgerons. Immortels et éternellement jeunes, ils furent à leur tour évincés par les Milésiens, qui allaient donner naissance au peuple gaël.



A l’issue de la bataille de Tailtiu, aujourd’hui Teltrown, dans le comté de Meath, une alliance fut conclue entre les Tuatha et les nouveaux maîtres de l’Irlande, chaque peuple se partageant une partie de l’île : les Milésiens occupèrent la surface tandis que les elfes se réservaient le sous-sol, bâtissant de véritables villes et palais souterrains, cachés sous les collines et les tertres de la verte Erin. Les Tuatha étaient investis de pouvoirs magiques, et les hommes de la surface les consultaient fréquemment.



Leur pouvoir politique


La société des elfes nobles, tout comme celle des Tuatha dé Danann, est fortement hiérarchisée, sur le modèle monarcho-théocratique. Le souverain suprême des Tuatha avait pour nom Dagda, qui signifie « dieu bon », mais il était également surnommé Ollathair, c’est-à-dire « le père de tous ». Il eut de nombreux fils, dont chacun régna sur l’un des comtés souterrains d’Irlande. Le plus célèbre d’entre eux fut Oengus, surnommé Mac Oc, « jeune fils ».



Les Daoine sidhe, ou siths


Les Tuatha dé Danann, en entrant dans la légende et le folklore d’Irlande, furent plus tard surnommés daoine sidhe, ou siths, c’est-à-dire « le peuples des collines ».



Le révérant Kirk les décrit ainsi : « Ces elfes, ou siths, sont d’une nature intermédiaire entre l’homme et l’ange, comme les Anciens le pensèrent des daïmons ; d’esprit intelligent et curieux, de corps léger et fluide, quelque peu de la nature d’un nuage condensé, et plutôt visibles au crépuscule. Ces corps sont tellement souples, de par la subtilité des esprits qui les agitent, qu’ils se peuvent faire apparaître ou disparaître à volonté. Certains ont des corps ou véhicules si spongieux, si fins, si immatériels qu’ils ne les nourrissent qu’en suçant une subtile liqueur spiritueuse qui pénètre comme de l’air pur et de l’huile ; les autres se nourrissent plus grossièrement de l’essence ou substance des grains et liqueurs, ou du blé lui-même qui croît à la surface de la terre et que ces elfes dérobent, tantôt d’une manière invisible, tantôt en becquetant comme les corneilles et les souris. »



On dit que durant la nuit de Samhain, ou nuit d’Halloween, les tertres enchantés s’ouvrent, permettant aux peuples elfiques souterrains de se mêler, le temps d’une nuit, aux humains.



En Ecosse, il existe aussi des elfes souterrains, cousins des siths irlandais. Ils vivent également dans les autres éléments de la nature, puisqu’on distingue les dun-elfen (« elfes des dunes), des berg-elfen (« elfes des collines »), munt-elfen (« elfes des montagnes »), wudu-elfen (« elfes des bois ») et woeter-elfen (« elfes des eaux »). Au pays de Galles, ils ont pour nom tylwyth teg, « bienveillante famille ».



Leur demeure


Selon Giraldus Cambrensis, auteur gallois du XIIe siècle, les elfes vivent dans une contrée obscure où il n’y a ni soleil, ni lune, ni étoiles : « Ces êtres étaient de moindre stature, mais fort bien proportionnés d’allure, avec un teint clair et une chevelure luxuriante qui leur tombait sur les épaules comme celle des femmes. Ils avaient des chevaux et des chiens accordés à leur taille. »



Les Tuatha dé Danann demeurent dans de splendides palais souterrains enfouis sous les tertres mégalithiques et collines d’Irlande. Le plus beau de ces palais a pour nom Brug na Boyne ; il est rempli de trésors et de merveilles dont la plus modeste ferait pâlir les plus somptueuses richesses humaines.



Leur musique


Les elfes sont des musiciens admirables.



Les Tuatha dé Danann d’Irlande sont connus pour leur grande maîtrise des arts, notamment la poésie et la musique. Le roi Dagda était lui-même un habile musicien qui tirait de sa harpe des mélodies qui provoquaient tantôt le rire, tantôt les larmes, la nostalgie ou le sommeil. L’un de ses fils, Bodhb Derg, lui tenait son palais souterrain dans le sud de l’Irlande, entretenait à sa cour des bardes, fort savants, notamment le fameux Cainchinn et son fils Cascorach. Ces musiciens hors pair usaient d’une sorte de harpe celtique, nommée tympan, qu’ils portaient en bandoulière lorsqu’ils devaient se déplacer, et dont ils tiraient une musique aux accents si étranges et si envoûtant que saint Patrick lui-même, l’évangélisateur de l’Irlande, déclara, paraît-il, que la musique des elfes était réellement très belle, bien qu’empreinte de sortilèges. « A cette exception près, avoua le saint, aucune musique ne me semble plus proche de l’harmonie céleste. »



Les meilleurs musiciens d’Irlande, violoneux et sonneurs de cornemuse, sont accoutumés à puiser leur inspiration en s’endormant sur quelque tertre enchanté, l’oreille collée au sol, afin de mieux surprendre les mélodies merveilleuses s’échappant de la cour souterraine des elfes. Mais les musiciens ainsi initiés finissent par succomber à l’irrésistible nostalgie qui se dégage de cette musique ; ils se laissent alors mourir de langueur et quittent bientôt ce monde pour rejoindre le royaume des elfes.



De même, les huldras norvégiens, qui vivent comme les siths à l’intérieur des tumulus ou des collines, laissent filtrer de leurs cachettes une musique sublime, nommée huldraslaat, que les montagnards parviennent à surprendre en collant leur oreille au sol. Mais lorsqu’ils se savent épiés, les elfes se vengent en transformant leurs douces mélodies en concert de lamentations et de cris, plongeant les auditeurs trop curieux dans un profond état de mélancolie qui peut leur être fatal.



D’un manière générale, quelle que soit leur contrée d’origine, les elfes aiment à jouer, danser et faire la fête de manière permanent e, aussi bien dans leurs palais enchantés que la nuit dans les forêts. Mais dès que retentit le chant du coq, il ne demeure de leur présence que quelques empreintes de pas dans l’herbe.





L’elf-shot et les maladies des elfes




L’elf-shot, ou « coup de l’elfe », consiste en une pointe de flèche, ou de silex, que l’elfe en chasse projette avec une extraordinaire habileté en direction de sa proie. L’elf-shot est habituellement utilisé pour décimer les troupeaux. Le révérend Kirk en a fait l’expérience en Ecosse : « Leurs armes sont faites en partie de solides matières terrestres sans aucun fer, mais surtout en pierre semblable au tendre silex jaune de Spa, et façonnés en pointe de flèche bardée, qu’ils lancent avec force avec un dard. Ces armes (fabriquées un art et des instruments plus qu’humain, semble-t-il) ont quelque chose de la subtilité du tonnerre et blessent mortellement les parties vitales sans endommager la peau ; j’ai remarqué ces sortes de blessures chez les bêtes et je les ai touchées de mes mains. »



En dehors du mortel elf-shot, les elfes sont rendus coupables de bien des maladies qui touchent aussi bien le bétail que l’homme. On leur doit notamment la folie et l’épilepsie – qui se disent ylfig, « elfique », en vieil-anglais -, l’urticaire – elveblest en norvégien ; alfarbrunni en islandais -, la colique – alvskot en danois - ; la couperose – Elffeueur ou « feu de l’elfe » en allemand – et le lumbago – Alpschuss, « le trait de l’elfe », toujours en allemand.

Le Laeceboc et les Lacnunga, deux recueils de pharmacopée anglaise du Xe siècle, évoquent des affections telles que la « succion de l’elfe », le « mal de l’elfe des eaux » ou encore la « maladie des elfes », que l’on combat avec un onguent composé d’eau bénite, d’absinthe, de fenouil, d’encens, de lichen et de la partie inférieure de l’ « ombre d’un enchanteur ». Ces mêmes recueils mettent en garde contre les maladies du bétail dues aux elfes : « Si un cheval ou une autre bête a reçu la flèche d’un elfe, prends de la graine d’oseille et de la cire écossaise, et qu’un homme chante douze messes là-dessus. Mets de l’eau bénite sur le cheval, et quelle que soit la blessure, aie toujours ces plantes sur toi. »



Pour se prémunir de l’haleine empoisonnée des elfes, voici ce que préconise une charme allemand du XVe siècle :

Elfe au nez crochu,

Je te défends, elfe, de me souffler au visage !

Je te défends, elfe, de fumer,

De ramper, d’aspirer !

Fils d’elfe, démons,

Eloignez vos griffes de moi !
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MessageSujet: Re: Les Elfes   Les Elfes EmptyMer 18 Aoû - 22:47

merci pour ces quelques participations snow...
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